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La danse des sept tours |Danse
La Danse des sept tours est un duo chorégraphique et théâtral directement inspiré par le poème du romancier et dramaturge français Laurent Gaudé, Le Chant des sept tours (in De Sang et de Lumière, Actes Sud, 2017). Saisie par le lyrisme et la force de ce texte racontant la tragédie humaine de la traite négrière, la chorégraphe Florence Gnarido entreprend d’en livrer une adaptation chorégraphique tout en conservant une place importante aux mots, avec la collaboration de la comédienne béninoise Florisse Adjanohoun.
Hommage aux millions d’esclaves africains arrachés dans une brutalité extrême à leur terre, la pièce se termine tel un rituel : au milieu d’un cercle de statuettes symbolisant les âmes des déportés, la danse, témoignage de leur histoire douloureuse, vient les délivrer de l’oubli.
Florence Gnarigo - Chorégraphe interprète - Extrait "Danse des sept tours"
Tsunami 2.0 |Danse
Tsunami 2.0 a été inspiré par des témoignages recueillis à l’occasion d’un voyage du chorégraphe Nourou-Deen Eniola au Nord du Bénin, qui faisaient état de rivalités et de conflits de territoire entre populations locales mais aussi de l’invasion et des attaques djhihadistes sévissant depuis plusieurs années dans cette région.
Les conflits de terrain, l’envahissement, la conquête du pouvoir et des espaces : tels sont les thèmes que le chorégraphe décide d’aborder. Il veut aussi dénoncer l’extrémisme religieux qui se répand dans la sous-région et déstabilise le pays. La rapidité avec laquelle ce phénomène s’est produit lui suggère le titre Tsunami 2.0 : un déferlement brutal, soudain, très actuel qui compromet l’avenir.
Nourou-Deen Eniola choisit d’enrichir son écriture contemporaine de techniques telles que le Parkour et l’acrobatie pour produire un mouvement bondissant, vif, nerveux comme s'il s'agissait de rester toujours sur ses gardes, au risque de perdre ou de se voir déposséder de l'essentiel.
Compagnie Arts ouverts - Extrait "Tsunami 2.0"
La quatrième |Danse
Issu d’une famille polygame de cinq femmes et de vingt-trois enfants, le jeune Koffi Kégou Afiadegnigban expérimente les revers de la polygamie : jalousie, rivalité, convoitise, rancune, haine. Dans ce solo intimiste, il choisit de nous faire découvrir son vécu personnel.
Cette reconnexion aves son enfance opère comme un rituel d’exorcisme qui permet de le libérer de ses vieux démons, mais aussi de faire de lui le porte-voix de tous ces enfants qui n’ont pas choisi de naître dans une famille polygame.
Lauréat du prix Africa Simply the Best, concourt créé par le chrégraphe burkinabé, Serge Aimé Coulibaly, qui récompense les meilleures créations africaines en danse chorégraphique solo.
Koffi-Kegou Afiadegnigban - Extrait "La quatrième"
2500 jours et nuits |Théâtre
Ragnagnas, chinois, vaginalement hors service… Les euphémismes pour désigner les règles sont nombreux. Toutes ces expressions sont utilisées pour nommer quelque chose que l’on préfère éviter de mentionner ouvertement. Mais pourquoi tant de discrétion ? Une mère et sa fille se retrouvent dans une salle de classe sombre.
La fille a fugué, et la mère l’a cherchée désespérément pendant trois longs jours. Devant nous, un enchaînement de non-dits, une difficulté à coexister en tant que femmes avant tout, et à affirmer avec fierté leur identité en tant que porteuses du monde. Mère et fille tentent de se parler, mais elles peinent à se comprendre. Il s’agit d’une pièce de théâtre clownesque interprétée par deux comédiennes.
Ornella Fagnon - Extrait 2500 jours et nuits
Zone Franche |Théâtre
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